Vous avez une expérience de min. 4 ans dans un des métiers que propose la validation des compétences ? Vous souhaitez participer à une mission citoyenne enrichissante qui contribue à la valorisation des compétences de personnes ayant des objectifs professionnels différents ? Les Centres de validation des compétences recherchent des observateur(rice)s pour leurs épreuves de validation des compétences !

La validation des compétences

La validation des compétences permet aux travailleur(euse)s et chercheur(euse)s d’emploi d’obtenir une certification officielle de leurs compétences professionnelles quelle que soit la façon par laquelle elles ont été acquises (via l'expérience, des formations, des stages…).

Après une guidance, le bénéficiaire passe une épreuve qui consiste en une mise en situation professionnelle évaluée par un jury composé de professionnels du métier. En cas de réussite, le bénéficiaire reçoit un Titre de compétence pour le métier visé. Ce Titre de compétence est une certification professionnelle qu’il pourra valoriser dans des processus de reprise d’étude et de formation, de recrutement, de mobilité interne (sous certaines conditions).

Les Centres de validation des compétences se situent en Wallonie et à Bruxelles.

La validation des compétences est volontaire, gratuite et confidentielle. 

Votre mission

Vous interviendrez au sein du jury des épreuves de validation des compétences qui est composé de 3 personnes : l’évaluateur(rice), le(la) responsable de Centre agréé et l’observateur(rice) (vous).

L’observateur(rice), professionnel(le) du métier, est le(la) garant(e) de la conformité de l’épreuve au prescrit du référentiel de validation des compétences et joue un rôle d’assesseur c’est-à-dire qu’il assiste l’évaluateur(rice) dans sa fonction et participe à la délibération. Il(elle) est désigné(e) par le responsable de Centre de validation des compétences.

Travailleur(euse) en activité ou jeune pensionné(e), l’observateur(rice) apporte une plus-value importante quant à:

• son expertise du métier ;
• sa pratique de terrain ;
• sa connaissance de la profession et de sa réglementation ;
• son regard sur l’évolution du secteur.

Voici quelques métiers pour lesquels les Centres sont particulièrement à la recherche d'observateur(rice)s : monteur(euse) frigoriste, métiers de la construction, valoriste généraliste, technicien(ne) PC & Réseaux, fossoyeur(euse), agent(e) de propreté. 

Les conditions

L’observateur(rice) doit avoir minimum 4 ans d’expérience dans le métier pour lequel il(elle) évalue (cela peut varier selon le métier) et ne pas avoir quitté le métier depuis plus de cinq ans. Les pensionné(e)s qui sont toujours passionné(e)s par leur métier peuvent également devenir observateur(rice)s, tant qu’ils(elles) n’ont pas pris leur pension depuis plus de 5 ans.

L’observateur(rice) ne peut pas avoir de lien pédagogique, professionnel ou de parenté avec le(la) candidat(e).

Ce que vous avez à y gagner :

L’observateur(rice) participe à une mission citoyenne innovante au profit du public. En plus d’être une expérience supplémentaire enrichissante, ce projet vous permet de contribuer à la valorisation des compétences de personnes qui ont des objectifs professionnels différents. Si vous êtes à la recherche de personnel pour agrandir votre équipe, c’est également l’occasion de rencontrer des personnes compétentes qui vous prouveront leurs compétences en direct.

Le Consortium de validation des compétences assure le défraiement de l’observateur(rice). Il équivaut à 115€ brut par session (c’est-à-dire 2h30 de prestation à 46€ brut/ par heure) avec un maximum de 3 sessions par jour. L’indemnité kilométrique pour le déplacement correspond au montant officiellement fixé par le Service Public Fédéral Personnel.

Christophe Flohimont, observateur pour les épreuves d’agent(e) de propreté, témoigne : «  Je suis d’abord devenu observateur par curiosité. J’aime bien les challenges et essayer de nouvelles choses. J’aime bien être multifonction.  […]

Pour se préparer à l’épreuve, un candidat doit rester lui-même et ne pas se mettre la pression. Ce qu’on leur demande, ce sont vraiment des choses qu’ils savent faire au quotidien. On les accueille, on essaie de les mettre à l'aise et on leur explique comment on va comment on va procéder ;. On leur explique les tâches avec un descriptif assez précis et on vérifie qu’ils ont bien toutes les aptitudes pour le métier demandé. […]

Quand le Titre de compétence leur est délivré, c’est une victoire pour eux. Ils sont fiers d’eux, contents, satisfaits. Il ne faut pas hésiter à passer la validation des compétences. Ce n’est jamais que du positif. S’il devait y avoir un échec, c’est comme pour tout examen : on peut se tromper mais quelque part on apprend toujours quelque chose. On sait où sont nos erreurs, nos lacunes et on ne peut que s’améliorer. »

Prenez contact avec nous :

Si vous êtes convaincu(e)s ou si vous avez des questions, complétez ce formulaire de contact.