Les membres de Génération Future, service d’accueil extrascolaire de l’ASBL communale Château d’Oupeye, accueillent de nombreux stagiaires qui souhaitent devenir animateur(rice)s d’enfants à leur tour.
Accueillir les stagiaires, assurer leur formation, les évaluer,… Ce sont des compétences que les travailleur(euse)s de l’ASBL ont acquises sur le terrain ou par le biais de formations.
Alain Perpinien, coordinateur principal de l’ASBL, a donc décidé de proposer au personnel de Génération Future de faire certifier leurs compétences de tuteur(rice)s en entreprise.
Au total, 15 tuteurs et tutrices ont passé et réussi l’épreuve de validation des compétences au sein même de Génération Future, sous convention avec le Centre IFAPME de Charleroi.
Le but ? « Valoriser les tuteurs et tutrices qui doutent parfois de leurs compétences lors de l’accueil d’un stagiaire plus difficile. La validation des compétences permet de prouver que les compétences sont bien là et qu’il ne faut pas remarquer que le négatif. Elle permet aussi de valoriser les personnes qui n’ont pas suivi la formation. », souligne Alain Perpinien.
Les 15 animateur(rice)s sont unanimes : « la validation des compétences nous a apporté de la fierté, de la confiance en nous, une reconnaissance professionnelle et personnelle. On se rend compte qu’on travaille bien et qu’on est sur le bon chemin. »
Jessica est entrée dans l’ASBL il y a deux ans : « Je pensais être trop nouvelle et je ne me sentais pas capable de passer la validation des compétences. Mais je voulais le faire, parce que c’était une continuité. L’avoir réussi, ça m’a permis d’être soulagée, rassurée par rapport à mes compétences. Je sais que je suis sur la bonne route »
Une autre animatrice ajoute « Il y a le côté stressant, c’est une épreuve avec jury, mais il faut se mettre dans le jeu de rôle et faire abstraction de ce qui se trouve autour de nous. Il faut agir naturellement, comme si on était avec notre stagiaire. C’est notre quotidien, après tout. »
Elle ajoute que le jury du Centre IFAPME de Charleroi s’est montré rassurant : « Je me suis sentie à l’aise avec le jury. On n’a finalement pas l’impression de passer une épreuve, mais plutôt d’avoir une discussion. »
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