Pour assurer la qualité et l’homogénéité du service, un mécanisme d’agrément a été mis en oeuvre. Un agrément spécifique à chaque métier est requis pour valider les compétences des candidats.
La démarche d’agrément des Centres se base sur les exigences de la Norme ISO 9001, sans pour autant aller jusqu’à la certification. Ce sont les gouvernements qui octroient l’agrément sur base de la recommandation des auditeurs externes et suite à un avis des partenaires sociaux. Ceux-ci émanent d’organismes agréés par Belac et vérifient que les exigences du Consortium de validation des compétences et les étapes du processus d’agrément sont respectées. Les Centres sont agréés pour une période de 2 ans.
L’agrément d’un Centre prouve, en 4 étapes, sa capacité à organiser des épreuves de validation fiables. Plus de 50 Centres de validation ont obtenu cet agrément.
Avant de recevoir l’agrément, le Centre de validation passe par les 4 étapes suivantes:
Il s'agit d'une première « prise de température ». Il a pour objectif de s’assurer que le Centre est prêt à organiser des épreuves de validation des compétences
Elle consiste à tester l’épreuve de validation correspondant au Titre de compétence concerné et permet de s’assurer que le Centre de validation dispose de toutes les ressources nécessaires (humaines et matérielles).
La revue de Centre a pour objectif de prendre en compte les suggestions d’amélioration des étapes précédentes (audit interne -épreuve à blanc), de mettre à jour le plan d’actions établi lors de la demande d’agrément et de de préparer l’audit externe.
Il a pour but de faire certifier la cohérence de l’organisation du Centre par un organisme de certification indépendant tel que précisé ci-dessus. Si le Centre devait essuyer un refus il dispose d’un recours auprès d’une commission de recours.
Lorsque le Centre est agréé, les acteurs de celui-ci sont des garants de la qualité du Titre de compétence délivré.
Le responsable du Centre de validation est garant du dispositif mis en place, l’évaluateur de la mise en œuvre de l’épreuve proprement dite sur base du référentiel de validation, de la mise à disposition de l’équipement et du matériel, et de la préparation les postes de travail des candidats. La secrétaire s'occupe de la gestion documentaire et de la plate-forme VAL'ID. Soulignons également que l’observateur n’est pas un membre du Centre de validation. Idéalement homme du métier en exercice, il apporte une vue extérieure et l’oeil de la profession sur l’épreuve.